J'ai vu qu'la s'maine dernière à Paris / ils ont r'mis ça cette bande d'abrutis

Sorti les matraques et foncé dans l'tas / viré des mamans, des enfants, des gars

Des filles, des pères et des grands-parents / enfin en bref comme toi et moi des gens

Et j'voudrais vous dire à vous et ces gens / ici c'est comme ça c'est c'que fait l'Etat

Mais la police fait ce qu'on voudrait pas / ça j'vous l'dis pour moi et pour eux aussi

J'suis pas d'leur avis, ces façons ça schlingue et j'suis désolée !

Refugees, welcome, welcome ! Dans mon monde à moi c'est comme ça qu'on dit

On est tous légaux ou personne ne l'est / et ils peuvent lever haut leurs matraques

Ça nous empêchera pas d'chanter tous ensemble / de chanter contre eux pour un monde meilleur

Refugees welcome, welcome, refugees, welcome! Bis

Pi j'ai vu la s'maine dernière à Berlin / flamber des maisons comme du vieux torchis

Des nazis qui brûlent des centres d'accueil / et encore en plus une foule qu'applaudit !

Super Angela qui nous fait sa com / et vive le mariage pouvoir-show business !

Ensuite elle retournera son veston / et faudra avoir prévu les casques

Ils ressortiront les matraques et l'poivre / faudra faire des chaînes devant les charters

Ici c'est comme ça, même si ça schlingue et si j'suis désolée !

Refugees, welcome, welcome ! Dans mon monde à moi c'est comme ça qu'on dit.

On est tous légaux ou personne ne l'est / et ils peuvent lever bien haut leurs matraques

Ça nous empêchera pas d'chanter tous ensemble / de chanter contre eux pour un monde meilleur

Refugees welcome, welcome, refugees, welcome ! Bis

Pi j'ai vu qu'cette semaine un peu partout / y'a quand-même eu des gens un peu sympa

Ouvrir les bras c'est pas grand-chose / crier bien fort personne est illégal !

Finalement y'en a qui l'ont bel et bien fait / sorti dleurs bunkers, retroussé leurs manches

Contre les racistes, et les imbéciles / contre les peureux et les indécis

Peut-être qu'on va finir par arriver / à montrer à la flicaille et aux nazis

Aux politicards qu'tout l'monde pense pas comme eux / et qu'au final on s'ra les plus heureux !

Refugees, welcome, welcome ! Dans mon monde à moi c'est comme ça qu'on dit.

On est tous légaux ou personne ne l'est / et ils peuvent lever bien haut leurs matraques

Ça nous empêchera pas d'chanter tous ensemble / de chanter contre eux pour un monde meilleur

Refugees welcome, welcome... Refugees, welcome ! Bis

Refugees welcome, welcome... Refugees, welcome ! Bis

Die  Übersetzung kommt irgendwann... Der Refrain ist ja ehe für alle verständlich

Vas-y pleure, petite soeur, paraît qu'ça fait du bien,

Moi aussi, les Ali, Tina, Houcine, Abdel, Rémi, je les regrette, nom d'un chien !

À ces copines et à ces copains-là, à ces morts assassinés par l'État,

Je dis moi, vous êtes toujours là, et nous on n'en démordra pas!

Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'ces gens là, flics ou gendarmes ou marche-au-pas,

Pour chaque copain tombé au front, une fleur... contre un badge de flic

J'pensais d'abord pas une fleur, j'pensais plutôt une balle,

Oui une balle pour regretter, une balle où ça fait bien douiller

J'ai grandi dans une banlieue bien facile, une banlieue à orchestres à centrs équestres,

Nom bien français et gueule bien blanche m'ont laissé toutes les chances

Un jour une copine doc m'a dit, aux urgences pour moi c't'inédit,

Plaie par balles venue d'la banlieue, ben c'est les flics qui ont fait feu !

On était jeunes et naÏves, d'autres vivaient dans la cité,

Les fouilles au corps j'les voyais d'loin dans l'train d'banlieue, les manifs en d'autres lieux

Il m'a fallu aller au front pour comprendre de quelle prison les flics sont les matons

On l'appelle île du capital, et autour conteste! et c'est la plaie par balle !

Une poubelle pour le drapeau, ma voix contre la marseillaise,

Les flics l'État, l'armée française, je les défie avec ces mots

Et vas-y, petite soeur, si ça t'aide faut qu'tu pleures,

Et aux connu_es, aux inconnu_es, tombé_es dans la rue, loin des fleurs

À ces copines et à ces copains là, à ces morts assassinés par l'État,

Je dis moi, vous êtes toujours là, et nous on n'en démordra pas !

Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de ces gens là, flics ou gendarmes ou marche-au-pas,

Pour chaque copain tombé au front, une fleur... contre un badge de flic

J'pensais d'abord pas une fleur, j'pensais plutôt une balle,

Oui une balle pour regretter, une balle où ça fait bien douiller !

Mais c'est pas des balles qu'il faut c'est des mots, et des images pour l'avenir des marmots,

Leur violence ne nous aura pas, ces flics, ces gendarmes, ces marche-au-pas

Proposons-leur plutôt un deal, rendez vos badges, rendez vos flingues,

Quittez vos unités débiles, ça fait d'jà trop d'gens, qu'on dézingue

S'occuper d'jeunes dans l'social, au lieu d'rentrer l'soir les mains sales

C'est même pas dev'nir anarchiste, c'est juste arrêter d'être fasciste !

Ensemble on irait pleurer sur vos tombes, ils pigeraient qu'pour eux aussi c'est l'hécatombe

Et toute cette haine pour quoi faire? On aurait mieux fait d'être frères !

Et quand pour chaque fleur qu'on plantera, un flic jett'ra son feu, son insigne,

L'foutra dans l'cul d'un dirigeant, ou aux chiottes ! Ce sera l'printemps...

Lass los wein', Schwesterlein / sie sagen, das tut gut,

Auch ich, die Ali, Tina, Houcine, Abdel, Rémi, Mamadou, Oury / ich vermisse sie verdammt!

Diesen Genossen und Genossinnen / zu all'diesen vom Staat Ermordeten,

Sage ich, ihr seid immer da und / wir lassen uns nicht abbringen!

Bis es so Menschen nicht mehr gibt / Bullen, Gendarmen, "laufen Schritt",

Für jeden, der an der Front fiel / 'ne Blume... gegen 'nen Bullenschild

Ich dacht' erstmal keine Blume / ich dacht' eine Kugel,

Ja eine zum wirklich bereu'n / eine da wo es richtig schmerzt!

Groß wurde ich in 'ner einfachen Vorstadt / eine mit Reitschulen mit Orchestern,

Tradi Name, weißes Gesicht / die Chancen, hatt' ich gut

'ne Freundin Ärztin sagt' einmal / Notaufname, meine Premiere,

Schusswunde aus der Vorstadt / geschossen haben die Cops!

Wir waren jung und naïv / Andere lebten im Ghetto,

Durchsuchungen im Banlieue-Zug sah ich immer aus der Fern' / die Demos, wo anders!

Ich musste zur Front geh'n um zu kapier'n / von welchem Knast die Bullen Wächter sind,

Sie heißt Insel des Kapitals / und drum 'rum klage! Und Du wirst erlegt.

Ein Mülleimer für die Fahne / gegen die Hymne meine Stimme

Die Bullen, der Staat, die Armee / die fordere ich hier heraus!

Und lass los, Schwesterlein / wenn es hilft musst Du wein'n,

Und zu den bekannten oder nicht / die weit fielen von den Blumen,

Diesen Genossen und Genossinnen / zu all'diesen vom Staat Ermordeten,

Sage ich, ihr seid immer da und / wir lassen uns nicht abbringen!

Bis es so Menschen nicht mehr gibt / Bullen, Gendarmen, "laufen Schritt",

Für jeden, der an der Front fiel / 'ne Blume... gegen 'nen Bullenschild

Ich dacht' lang keine Blume / ich dacht' eine Kugel,

Ja eine zum wirklich bereu'n / eine da wo es richtig schmerzt!

Stattdessen brauchen wir aber Wörter / Bilder für die Zukunft uns'rer Kinder,

Ihre Gewahlt erwischt uns nicht / Bullen, Gendarmen, „laufen Schritt“

Raten wir eher etwas zu / gibt zurück Schilder und Knarren

Verlasst die doofen Einheiten / zu viele Menschen starben schon!

Sozialarbeit mit der Jugend / statt Händen voller Dreck nach Haus',

s'ist nicht zum Anarcho werden / s'ist nur kein Fascist mehr sein woll'n

Zusammen gingen wir auf eure Gräber / sie würden schon kapier'n, die Hekatombe,

Und die ganze Gewalt wozu? / Besser wären wir Geschwister!

Und wenn für jede Blume / ein Bulle gibt Colt und Schild zurück,

Steckt die in den Arsch eines Herrschers / oder ins Klo! Kommt der Frühling...

La thérapeute m'a dit cocotte, faut qu'tu m'racontes ce qui t'fait mal au ventre

J'lui ai dit j'pleure ces enfants qui s'ront jamais nés

Et cette jeune mère que je n'serai jamais jamais

C'est pas la vie qu'j'avais rêvée du tout, pourtant c'était pas tellement compliqué,

Mais y'a plus rien à faire c'est foutu d'chez foutu, J'ai plus qu'à trouver autre chose ou m'foutre en l'air

Mais m'foutre en l'air, j'ai plus envie, j'avais trouvé une vie qui m'plaisait bien

Si c'est comme ça, qu'elle m'a dit, tu feras ton deuil,

Et tu s'ras pas une mère si jeune mais une meilleure

C'est pas la vie qu'j'avais rêvée du tout, pourtant c'était pas tellement exigeant,

Mais y'a plus rien à faire c'est foutu c'est trop tard,

J'ai plus qu'à trouver autre chose ou foutre le camp

Mais foutre le camp, j'ai plus envie, j'avais un lieu, quelqu'un qui m'plaisait bien,

Faut accepter, je sais, mais c'est pas facile,

Si ça l'était, ben j'aurais une chanson plus gaie

C'est pas la vie qu'j'avais rêvée du tout, pourtant c'était pas tellement prétentieux,

Comme y'a plus rien à faire c'est foutu pour de bon, Demain je commencerai à me faire une raison

Die Therapeutin sagte Liebste, Du musst erzähl'n, was Dir Bauchschmerzen gibt,

Ich sagt' ich wein' nach diesen Kindern die nie geboren sind

Und dieser jungen Mutter die ich nie werde

's ist nicht das Leben, von dem ich geträumt, doch es war lange nicht so kompliziert,

Es gibt aber nichts mehr zu tun, es ist verkakt, ich muss was and'res finden oder ich mach' Schluß

Schluß machen will ich aber nicht mehr, ich fand ein Leben, das mir gut gefiel,

Wenn es so ist, sagte sie, schreibst Du's in den Wind,

Und wirst keine so junge Ma, doch 'ne Bess're

's ist nicht das Leben, von dem ich geträumt, doch es war lange nicht so anspruchsvoll,

Es gibt aber nichts mehr zu tun es ist zu spät,

Ich muss was and'res finden oder ich hau ab

Abhauen will ich aber nicht mehr, ich hatt' 'nen Ort, jemanden ich mochte,

Muss akzeptieren, ich weiß, doch 's ist nicht einfach,

Wenn es das wäre hätte ich ein fröhlicheres Lied

's ist nicht das Leben, von dem ich geträumt, doch es war lange nicht so anspruchsvoll,

Da es nichts mehr zu tun gibt, da es vorbei ist, fang' ich morgen an mich damit abzufinden

Le colloc' m'a offert un magnifique plan d'cannabis

En partant il m'a dit prends-en bien soin je l'ai beaucoup aimé

D'puis y'a du soleil dans ma chambre, une petite ambiance estivale bien sympathique

Je le contemple avec amour, et chui vraiment bien désolée

On fum'ra jamais bébé, j'voudrais surtout pas l'abîmer !

Depuis ce jour bien-sûr des tas d'copains frappent à la porte

Des cadeaux plein les bras des bières des fleurs du vin du chocolat

Et j'ai jamais eu tant d'amis, tant d'attention de mots gentils c'est incroyable

Mais chui pas non plus abrutie, et même si chui bien désolée

On fum'ra pas bébé, et puis la porte c'est par ici !

Un matin trop saoulée j'allais m'allumer un pétard

Soudain ça a sonné p'tit chéri se tenait derrière la porte

Alors mon sang n'a fait qu'un tour, j'lui ai dit entre et bois un coup on va parler

On a pas parlé cinq minutes, ça s'est terminé en culbutes

Et chui tell'ment heureuse, le reste du monde m'est égal !

J'me suis réveillée, seule entre les oreillers

Le pot à côté du lit, était vide et bébé partie

C'était pas un pressentiment, dans mon dos le prince charmant avait foutu l'camp

Je l'ai jamais intéressé, c't'enfoiré voulait juste bébé

Il me l'a chouravée, et i'm'l'a toute fumée !

Der Mitbewohner schenkte mir ein hübsches Cannabispfläntzling

Als er ging sagte er, bitte schon es, ich hab' es sehr geliebt

Seitdem scheint die Sonne bei mir, die leicht sommerliche Stimmung mag ich ja gern

Ich betrachte es mit Liebe, und es tut mir auch wirklich leid,

Doch nie wird bébé g'raucht, ich möcht' es nicht beschädigen!

Und ganz klar seit dem Tag klopfen viele Freunde bei mir

Geschenke in den Arm'n, Bier und Blumen, Schokolade und Wein

Ich hatte nie so viele Freunde, Aufmerksamkeit, nette Worte, unglaublich

Ich bin aber nicht bescheuert, und wenn es mir auch leid tut,

Bébé wird nicht geraucht, und der Ausgang steht dahin!

Eines Morgens sau genervt wollte ich ja 'ne Tüte rauchen,

Plötzlich klingelte es und mein Lieblings stand da hinter der Tür

Mir stockt' das Blut in den Adern, ich sagt' komm rein und trinke 'was und wir quatschen

Wir quatschten keine fünf Minuten, und endeten in meinem Bett

Und ich bin soo glücklich, der Rest der Welt ist mir egal!

Doch ich wurde wach, alleine zwischen den Kissen

Der Topf neben meinem Bett, war leer und bébé war da weg

s'war keine bloße Vorahnung, in mein'm Rücken der Märchenprinz war abgehauen

Ich interessierte ihn nie, der Arschloch wollte nur bébé

Er hat es mir geklaut, und rauchte es auch noch ganz!

Je rêve de toi toutes les nuits, mon grand-père en arrière

Tu me dis « ma p'tite fille, c'que tu fais c'est pas bien ! »

Mais quand j'demande de quoi tu parles / tu m'regardes en riant et en battant des mains,

Fais une pirouette et au final, eh ben tu n'me dis rien !

Alors j'me prends la tête :

Est-ce que c'est par hasard, parce que j'ai pas d'diplôme,

Pourtant j'ai pas glandé, mais j'aurais quand-même p'têtre mieux fait d'être une grande chirurgienne,

Et pi pour les dimanches, cavalière internationale et femme de militaire !

Je rêve de toi toutes les nuits, mon grand-père en arrière

Tu me dis « ma p'tite fille, c'que tu fais c'est pas bien ! »

Mais quand j'demande c'que tu veux dire / tu m'regardes en riant et en battant des mains,

Fais une pirouette et au final, eh ben tu n'me dis rien !

Alors j'me pose des questions :

Est-ce que peut-être c'est, qu'chui partie chez les chleus,

Que j'vis du rsa, que j'ai des coupes de ch'veux bizarres et que j'vais en manifs,

Qu'j'fais des trucs chelous la nuit, avec des garçons et même pire, au s'cours avec des filles !

Je rêve de toi toutes les nuits, mon grand-père en arrière

Tu me dis « ma p'tite fille, c'que tu fais c'est pas bien ! »

Mais quand j'demande c'que tu m'reproches / tu m'regardes en riant et en battant des mains,

Fais une pirouette et au final, eh ben tu n'me dis rien !

Alors je réfléchis :

Est-ce qu'il eut mieux valu, que j'trouve un Du D'la Des,

Un bon métier ou rien, femme au foyer c'est bien aussi, et tout pour le pays !

Ben tout ça moi ça m'fait chier et chui très contente comme je suis, va bien falloir t'y faire !

J'vais arrêter d'rêver d'toi, mon grand-père en arrière,

À ton époque t'étais sûrement un homme très bien

Maint'nant arrête de m'prendre la tête, les temps ont bien changé et y'a encore du boulot,

La pirouette ce s'ra mon final, et vive la liberté !

Ich träum' von Dir jede Nacht, mein Opa von der Uhr,

Du sagst mir Du kleine, was Du machst ist nicht gut!

Aber wenn ich frag' was Du meinst, schaust Du mir an und lachst, und klatschst in den Händen,

Drehst ne Pirouette und danach, sagst Du mir doch gar nichts!

Dann mach ich mir nen Kopf,

Ist es zufällig weil / ich nicht diplomiert bin,

Doch ich saß nicht herum aber ich hätt' besser gemacht, zur Chirurgin zu werd'n,

Und sonntags vor allem, Reiterin international und Ehemann aus der Armee! 

Ich träum' von Dir jede Nacht, mein Opa von der Uhr,

Du sagst mir Du kleine, was Du machst ist nicht gut!

Aber wenn ich frag' was Du meinst, schaust Du mir an und lachst, und klatschst in den Händen,

Drehst ne Pirouette und danach, sagst Du mir doch gar nichts!

Dann stelle ich mich Fragen:

Ist es vielleicht weil ich, zum deutschen Feinde ging,

Dazu vom Hartz IV leb' und seltsame Frisuren trag,

Nachts komische Sachen mach' mit jungs und noch viel viel schlimmer, Hilfe! Mit Frauen auch...

Ich träum' von Dir jede Nacht, mein Opa von der Uhr,

Du sagst mir Du kleine, was Du machst ist nicht gut!

Aber wenn ich frag' was Du meinst, schaust Du mir an und lachst, und klatschst in den Händen,

Drehst ne Pirouette und danach, sagst Du mir doch gar nichts!

Dann überlege ich:

wär's besser gewesen, einen Graf von zu find'n,

Nen guten Job oder nix, Hausfrau ist doch auch toll, und alles für die Heimat!

Das alles interessiert mich nicht und ich bin glücklich, damit musst Du Dich abfinden!

Ich werd' nicht mehr von Dir träum'n, mein Opa von der Uhr,

In deiner Zeit warst Du sicher ein toller Kerl!

Nun hör auf, mich zu nerven, alles verändert sich und es gibt noch viel zu tun!

Die Pirouette drehe ich nun zu Dir, und es lebe die Freiheit!

Quand ça va mal mal mal pour moi, quand j'ai l'cœur à l'envers

J'ferme les yeux et je pense à toi... gros chat

Affalé sur mon ventre, gros chat ron, ron, ron, ronronne

Apaisée, je chantonne, des chansons sur tout ce que j'aim'rais bien

J'aimerais bien plus de douceur, dans un monde sans les flics pour se taper d'sus

Plus d'amour et moins d'malheur quoi, moins de cons pour nous faire chier

Bien au chaud, sous ma couette, gros chat s'é, s'é, s'é, s'étire

Réchauffée, je chantonne, des chansons sur tout ce que j'aim'rais bien

J'aimerais bien plus de grasses mat', dans un monde sans patrons pour nous casser l'cul,

Plus d'humour et moins d'travail quoi, et moins d'cons pour nous faire chier

Au milieu de la nuit, gros chat dé, dé, dé, déjeune

Fatiguée, je me rendors, dans la tête des chansons sur c'que j'aimerais bien,

J'aimerais bien plus de croquettes, un monde sans capitalos pour nous affamer,

Croquettes pour tous et à toute heure, et moins de cons pour nous faire chier

Embusqué derrière la porte, gros chat s'a, s'a, s'a, s'amuse,

Égaillée, je chantonne, des chansons sur tout ce que j'aimerais bien, 

J'aimerais bien plus de couleurs, dans un monde sans nazis pour polluer la rue,

Moins d'crânes d'oeuf et plus de poils quoi, et moins d'cons pour nous faire chier

Quand ch'rai morte, et enterrée, gros chat vien, vien, vien, viendra,

En m'entendant chantonner, viendra me rejoindr' dans l'au-delà

Il s'affal'ra sur mon ventre, il m'réchauff'ra et il m'ronronn'ra des chansons,

Et ensemble on s'en ira au paradis des anar' et des chats !

Wenn es mir scheiße, scheiße geht, wenn meine Welt Kopf steht

Augen zu an Dich denke ich ja... Gros Chat

Liegend, auf meinem Bauch, Gros Chat schnu, schnu, schnu, schnu-urrt

Beruhigt summe ich Lieder, über all das, was ich gerne möchte,

Ich möchte mehr Zärtlichkeit, in 'ner Welt ohne Bullen um sich zu prügeln,

Weniger Unglück, mehr Liebe, und keine Arschlöcher die nerven!

Warm unter meiner Decke, Gros Chat stre, stre, streckt sich a-us

Aufgewärmt summe ich Lieder, über all das, was ich gerne möchte,

Ich möcht' immer ausschlafen, ne Welt ohne Chefs, für die uns den Arsch aufreißen

Weniger Arbeit, mehr Humor, und keine Arschlöcher die nerven!

In der Mitte der Na-acht, Gros Chat fri, fri, fri, fri-isst,

Müde, schlaf' ich wieder e-ein, im Kopf Lieder über was ich möchte,

Ich möchte mehr Trockenfutter, keine Kapitalos und kein Verhungern,

Trockenfutter für alle und jederzeit, und keine Arschlöcher die nerven!

Hinter der Tür versteckt, Gros Chat spie, spie, spie, spielt,

Aufgemuntert singe ich, über all das, was ich gerne möchte,

Ich hätte gern mehr Farben, keine Nazis die die Straße verschmutzen,

Weniger Glatzen, mehr Haare ja, und keine Arschlöcher die nerven!

Wenn ich tot und begraben bin, Gros Chat wird kom, kom, kommen,

Wenn er mich singen hören wird, wird er zu mir kommen in den Jenseits,

Sich auf meinem Bauch ausstrecken, mich aufwärmen und ein paar Lieder schnurren,

Und zusammen werden wir abhauen, zum Paradies Anarchos und Katzen!

Arrête de dire des trucs bien, sois un peu rock'n'roll, là tu m'fous trop les boules

Fais ton sac, t'en vas pas, j'veux plus t'voir, reste là

C'est fini pour de bon, reviens demain matin, j'ai encore toutes tes fleurs

Qu'est-ce qu'on s'en fout si c'est pas nous

le prince et la princesse des contes gnangnan que j'adorais enfant...

Je t'aime...

Ta façon d'dire au r'voir, en m'regardant comme ça, les yeux remplis d'amour,

Qu'est-ce que c'est qu'ces histoires, tu vois bien qu'ça sonne faux !

Ça m'démonte l'estomac, faut qu'tu trouves autre chose, j'veux plus jamais voir ça

T'es tell'ment joli comme un cœur

ça m'fait perdre tous les nords, j'te déteste, dégage d'ici maint'nant !

Je t'aime...

Pourquoi pas simplement être heureux comme tout l'monde, avoir deux, trois enfants

Je sais tout est ma faute mais laisse-moi rêver un peu !

Mets ton sexe dans ma main, ta bouche contre ma bouche, sans penser à demain

Après l'étreinte inconsolable

quand tu partira-as j'mat'rai une dernière foi-ois ton p'tit cul adoré

Je t'aime...

Hör'mal auf, coole Dinge zu sagen, sei ein Bisschen Rock'n'Roll, jetzt so werd ich echt mies d'rauf,

Pack mal ein, geh nicht weg, ich will Dich nicht mehr sehen, bleib doch hier

Das ist endgültig vorbei, komm morgen früh wieder, ich hab' noch all deine Blumen

Ist es nicht scheiß egal, wenn wir die Prinzessin und Prinz nicht sind, aus diesen doofen Märchen, die ich als Kind liebte

Ich liebe Dich...

Deine Art Tschüß zu sagen, mich so anzuschauen, die Augen voller Liebe

Was soll der Scheiß,

Du siehst doch es klingt falsch!

Das zerstört meinen Magen, Du musst 'was anderes finden, ich will so 'was nie wieder sehen

Du bist so süß, wie ein Herzchen,

Ich verliere alle Norden, ich hasse Dich, verpiss Dich nun von hier!

Ich liebe Dich

Warum nicht ganz einfach, wie Alle glücklich sein, zwei, drei Kinder kriegen,

Ich weiß, ich bin an allem Schuld doch lass mich ein Bisschen träumen!

Lass meine Hand zwischen deine Beinen, dein Mund an meinen Mund, ohne an morgen zu denken,

Nach der untröstlichen Umarmung, 

Wenn Du weggehen wirst, werd'ich ein letztes mal deinen geliebten kleinen Po anglotzen

Ich liebe Dich

Entre Samariterstraße et Frankfurter Allee, pas d'band'rolle à la main,

J'me suis r'trouvée Mairie d'Montreuil, j'avais rien fait, c'est toujours les copains !

J'voudrais bien changer l'monde, mais chui trop nulle à chier !

Du coup j'vais en manif,

De loin mater de plus près m'faire p'lotter par les keufs, c'est mon kif !

Et avec un peu d'chance, ça m'donn'ra bonne conscience,

J'y r'tournerai la s'maine prochaine !

En attendant ça fait longtemps, d'ailleurs j'voudrais être leur amie, mais ils m'connaissant pas, c'est tant pis !

J'irai boire... au Film Risz !

Entre Samariterstraße et Frankfurter Allee...

Du coup j'fais des poèmes,

Au moins en mots j'peux peut-être changer l'monde - et j'deviendrai célèbre !

Ah nan mais ça va pas, sous l'signe du grand A y'a pas d'célébrité qui tienne !

Bon, j'voulais juste plein d'copains,

Je voulais être quelqu'un d'bien, mais ils m'connaissent pas nom d'un chien !

Ben j'irai boire... au K9 !

Entre Samariterstraße et Frankfurter Allee...

Du coup j'prends des médocs,

Et nan chui pas tarée chui juste un peu stressée - pi soyez pas conformistes !

Bon si on a du bol, j'finirai pas gogole, mais ch'rai délivrée d'toutes mes peurs

Et quitte à échouer en pratique,

C't'à dire à tuer l'capitalisme, vive le miracle pharmaceutique !!

Pi j'irai boire... au Köpi !

Entre Samariterstraße et Frankfurter Allee...

Zwischen Samariterstraße und Frankfurter alle, keinen Transpi in der Hand

Bin ich Mairie de Montreuil gelandet, hatte nix gemacht, das sind immer die Kompel!

Ich möchter gerne die Welt verändern, aber ich bin viel zu kacke!

Dann gehe ich auf Demo,

Von weitem anglotzen von näher mich anfassen lassen, von den Bullen, ich mag das

Und wenn ich Glück habe, gewinne ich dadurch mein gutes Gewissen

Nächste Woche gehe ich wieder hin!

Bis dahin das ist schon lange her, übrigens ich möchte deren Freundin sein, aber sie kennen mich nicht na egal!

Ich werde in den Film Risz trinken gehen!

Zwischen Samariterstraße und Frankfurter Allee...

Dann schreibe Gedichte,

Zumindest in Wörtern kann ich vielleicht die Welt verändern - und ich werde berühmt!

Ach nein aber es geht nicht, unterm Zeichen vom großen A gilt gar keine Berühmtheit!

Ich wollte nur viele Freunde,

Ich wollte jemanden guten sein, aber sie kennen mich nicht verdammt!

Na ich werde im... K9 trinken gehen!

Zwischen Samariterstraße und Frankfurter Allee...

Dann nehme ich Medikamente,

Und nein ich bin nicht verrückt nur nur ein Bisschen gestresst und seid doch nicht so konformistisch!

Und wenn wir Glück haben, werde ich nicht bekloppt, aber von all meinen Ängsten befreit!

Und auf die Gefahr hin, in der Praxis zu scheitern,

Nämlich den Kapitalismus zu töten, dann lebe es die Pharma-Wunder!!

Und ich werde in... die Köpi trinken gehen!

Zwischen Samariterstraße und Frankfurter Allee...

Tiens t'es là, mon poteau, viens là, prends cette bouteille,

Ce soir faut partager ma tristesse, assieds-toi

Chasser l'cafard jusqu'au petit matin...

Tu m'racont'ras pas cette fois des histoires de bonhomme

On f'ra pas comme si on était frangins

J'pas l'cœur à jouer les dures, j'ai le ventre en colère et la gorge pleine de larmes de fille

Et même si tu d'mandes pas, je t'le dirai quand-même...

J'te racont'rai que si t'as beau être attentif

Mec t'as aucune idée, et j'te gueulerai au nez

que tu m'fais chier avec ton amitié et tous tes privilèges...

Et nan je veux pas qu'tu m'touches, ôtes tes pattes de bonhomme

C'trop dégueulasse cette inégalité

Et même si tu d'mandes pas, je te dirai quand-même...

...Que moi aussi, j'y suis passée...

qu'à moi aussi, comme à ces autres qu'on croirait ne pas être, un connard, un jour, s'est imposé

Moi aussi, nom de dieu, j'ai pris être abusée pour être aimée – et j'me suis écrasée...

Écrasée corps et âme, et pendant des années

Soumise et imbécile, aveugle et aveuglée

Jusqu'au jour où le nuage se dissipe...

Tombée bien fort sur le cul, tu restes tout'seule sous la pluie

C'est pas normal ce qui t'es arrivé

Qu'est-ce que j'vais faire maint'nant, chui seule et en colère, c'est banal et c'est mon histoire

Fait chier, tout c'que j'voulais, c'était un conte de fées

J'ai pas compris qu'c'est d'là que viendraient les problèmes

Mais c'est pas grave allez passe la bouteille...

Pi sois gentil raconte-moi une histoire de bonhommes

On f'ra comme si on était des frangins

On chant'ra des chansons on dissoudras l'cafard, pi j'oublierai que chui une fille

Et qu'moi aussi, j'y suis passée...

Da bist Du mein Kompel, komm her, nimm die Flasche,

Heute Abend muss Du meine Traurigkeit teilen, setz' Dich hin

Die Trübsal bis zur Morgendämmerung  bekämpfen...

Nicht diesmal wirst Du Typengeschichten erzählen

Wir werden nicht so tun, als wären wir Brüder,

Ich habe keine Lust, hart zu spielen, mein Bauch ist voller Wut und meine Kehle voller Mädchentränen

Und auch wenn Du nicht fragst, werd' ich Dir trotzdem sagen...

Ich werde Dir erzählen, obwohl Du aufpasst,

Kompel, hast Du keine Ahnung, und ich werde Dich anbrullen

Du nervst ja nur mit deiner Freundschaft und all deinen Privilegien...

Und nee, ich will nicht, dass Du mich anfasst, deinen Typenhänden weg!

Das ist so scheiß unfair, diese Ungleichheit

Und auch wenn Du nicht fragst, werd'ich Dir doch erzählen...

...dass auch ich, ja auch ich war d'ran...

mir auch, wie diese Andern, die mensch nicht sein dachte, hat sich, eines Tages, ein Arschloch aufgezwungen

Ich auch ja verdammt, habe missbraucht und geliebt werden verwechselt, und hab den Mund gehalten...

Unterdrückt, Körper und Seele, und das ja Jahre lang,

Unterworfen und doof, und blind und verblendet,

Bis zu dem Tag an dem die Wolke verflog...

Schön hart auf den Arsch gefallen, Du bleibst alleine im Regen stehen

Was Dir passiert', das ist doch nicht normal

Was werde ich jetzt tun,

bin einsam und sauer, das ist so banal! Und das ist meine Geschichte

Scheiße, alles was ich wollte, war nur ein Kinderärchen

Ich habe nicht kapiert, dass die Probleme eben daher kommen würden

Aber macht nichts, na komm, gib'mal die Flasche...

Und sei nett und erzähl mir, eine Typengeschichte

Wir werd'n so tun, als wären wir Brüder

Wir werd'n Lieder singen, die Trübsal auflösen, und ich vergessen, dass ich ein Mädchen bin

Und dass auch ich, ja auch ich war d'ran...

Tu commences par foutr'dans l'décor ton cadeau d'anniversaire

D'un coup c'est fini les vacances t'façon y'avait une sale ambiance...

Ta main fait une tête bizarre et pi t'as l'cul dans l'brouillard,

Mais ton chéri va bien alors !

Tout ça n'est pas si grave !

Voilà déjà l'ambulance, sont gentils ils t'font des clins d'œil,

L'air un peu apitoyé, mais ça a pas l'temps d't'énerver...

L'hôpital était pas loin, et on va te prendre en main !

Pi ils t'ont filé des calmants, et du coup...

...tout ça n'a pas l'air si grave !

Le pouce à moitié arraché, c'est que la main pi ça s'remboîte,

Mais seulement un quart d'heure plus tard, les voilà qui changent d'avis

On a bien fait pas vous bouger, car vous avez l'dos pété,

Mon chéri arrête de pleurer, s'te plait...

Tout ça n'est p'têtre pas si grave !

Mais d'ailleurs c'est pas comme ça que tout a commencé,

On voulait faire des bébés, jme voyais famille nombreuse...

P'tit chéri a changé d'avis, ch'rai jamais arrière-mamie,

Mais bon tant qu'on a la santé, paraît...

…qu'tout ça n'est pas si grave !

Du coup pour me consoler, on s'est dit on part en voyage,

Bon anniversaire ma chérie, voilà les clés du carrosse...

Maintenant le carrosse est cassé, et pi on f'ra pas d'bébés

Il m'reste plus qu'à m'faire larguer, aah...

ça s'rait ptêtre pas si grave ?

Bon, des barres de titane dans l'dos, c'est comme un bâton dans l'cul hein,

Ou avalé un parapluie, disait la mère Prévot qui trouvait ça plus joli...

Le processus est un peu chiant, mais ça dure pas trop longtemps,

J'ai juste un peu d'mal à marcher...

...Donc ça n'est pas si grave !

De retour à la maison, jme suis pas réjouie bien longtemps,

P'tit chéri m'a dit c'est fini, entre nous c'est terminé !

Voilà c'est tout c'qui manquait, il peut plus rien m'arriver,

Quoi qu'j'peux encore tomber sous l'tram, ouais...

S'srait pas non plus si grave !

Zuerst fährst Du dein Geburtstagsgeschenk aus der Fahrbahn raus

Dann ist der Urlaub zu Ende, die Stimmung war ehe schon Kacke...

Deine Hand sieht komisch aus, und dein Arsch steht im Nebel

Aber deinem Süßer geht's gut, also!

Das ist doch alles nicht so schlimm!

Hier kommt schon der Krankenwagen, sie sind nett zwinkern dir zu,

Seh'n leicht bemitleidet aus, aber das hat keine Zeit, dich zu nerven,

Das Krankenhaus war nicht so weit, und es wird auf Dich aufgepasst,

Und Du hast Beruhigungsmittel bekommen, also!

Das sieht doch alles gar nicht so schlimm aus!

Der Daumen halb ausgerissen, das ist nur die Hand und kann wieder eingerenkt werden,

Aber ne Viertelstunde später, ändern sie ihre Meinung

"S'war gut Sie nicht zu bewegen, weil ihr Rücken gebrochen ist"

Süßer hör'mal auf zu wein'n, bitte...

Das alles ist vielleicht doch nicht so schlimm!

Und übrigens, so hat alles nicht angefangen,

Wir wollten ja kinder kriegen, ich sah uns als Großfamilie,

Süßer hat seine Meinung geändert, ich werde nie zur Uhroma,

Aber gut so lange die Gesundheit stimmt, sagt mensch...

...das alles doch nicht so schlimm ist!

Und dann um mich zu trösten, sagten wir wir fahren in Urlaub!

Alles gute zum Geburtstag, hier der Schlüßel der Karrosse...

Nun ist die Karosse kaputt, und wir kriegen kein Baby,

Ich kann nur noch verlassen werden, ja...

Das wäre vielleicht doch gar nicht so schlimm?

Also, Titanstangen im Rücken, das ist wie ein Stab im Arsch ja,

Oder 'nen Regenschirm geschluckt haben, sagte die Mutter Prévot, die es schöner fand...

Der Prozess ist leicht anstrengend, aber es dauert nicht lange

Ich habe nur laufen ein Bisschen schwer...

...also das ist doch gar nicht so schlimm!

Zurück zu Hause, habe ich mich nicht zu lange gefreut,

Süßer sagte mir es ist schluß, unter uns, das ist vorbei!

Hier, das ist alles, war mir fehlte, mir kann nun nix mehr passieren,

Obwohl: ich kann noch unter die Bahn, ja...

S' wäre vielleicht auch nicht so schimm!

Chui tombée du lit, j'avais trop hâte de v'nir vous voir !

Nan j'ai menti, pas désolée, j'avais trop pi-co-lé

Chui tombée du lit, trop d'mauvais vin et d'mauvaise bière

La tête dans l'cul, je hais la terre entière !

J'ai les ch'veux dans la gueule et des grosses cernes noires

Chui tell'ment laide de moi qui pourrait bien vouloir ?

En plus de ça je pue d'la gueule et d'sous les bras

J'devrais vraiment arrêter d'faire la fête comme ça !

Pi toi aussi, t'est franch'ment beau comme un yéti

La prochaine fois j'te mettrai dehors le soir même,

Ou j'invit'rai ouais plutôt la voisine d'en face !

Pourquoi faudrait que j'm'inflige ça encore une fois ?

Chui tombée du lit, j'avais trop hâte de v'nir vous voir!

etc...

J'ai mal partout, mais qu'est-ce qu'a bien pu m'arriver,

Ah merde mais oui, mais c'est que j'me suis ramassée !

De mon vélo, il reste plus que d'la purée...

Comment j'vais faire maint'nant pour aller travailler ?

Si t'étais resté-e j'aurais pas toutes ces galères

J'noierais pas mon chagrin dans des plans à la bière

Tant pis pour toi au final j'm'amuse quand même bien !

Le seul petit problème c'est juste le lend'main...

Chui tombée du lit, j'avais trop hâte de v'nir vous voi-oir

etc …

Ich bin aus dem Bett gefallen, hatte zu große Eile euch zubesuchen!

Nein, gelogen, tut mir nicht leid, ich hatte zu viel gesoffen... 

Ich bin aus dem Bett gefallen, zu viel schlechten Vino und schlechtes Bier

Der Kopf im Arsch, ich hasse die ganze Welt!

Ich habe die Harre in der Fresse und dicke schwarze Augenringen,

Bin so hässlich wer könnte mich noch wohl wollen?

Dazu stinke ich vom Maul und unter den Armen

Ich müsste echt aufhören so zu feiern!

Ach und Du auch echt, Du bist schön wie ein Yeti

Nächstes Mal werf ich Dich am Abend selbst ja raus,

Oder ich lade direkt die Nachbarin ein,

Warum sollt'ich mir so 'was nur noch einmal antun ?

Ich bin aus dem Bett gefallen, hatte zu große Eile euch zu besuchen!

etc...

Es tut mir alles weh, was konnte denn mit mir passieren?

Ach, scheiße ja, ich bin doch zusammen gestürtzt!

Von meinem Fahrrad bleibt nur noch ja Brei übrig...

Wie werde ich jetzt zur Arbeit fahren können?

Wenn Du geblieben wärst hätte ich nicht all diesen Probleme

Ich würd' mein Kummer nicht im Bier lösen wollen

Schade für Dich letztendlich habe ich trotzdem Spaß!

Das einzige Problem ist immer der Nachtag...

Ich bin aus dem Bett gefallen, hatte zu große Eile euch zu besuchen!

etc...